Enfin le soleil chilien

Cinq jours de surf. Que demander de plus. J'ai profité à fond et maintenant je sais à peu près surfer. Pichilemu en lui-même est une petite ville sympathique, le "Biarritz chilien". Il n'y a pas beaucoup de touriste à cette époque de l'année. Je suis pas loin d'être le seul étranger. C'est un week-end prolongé, la Toussaint, tous les chiliens sont en famille, entre amis... On se rend compte de ce qu'on a laissé derrière et on a envie de les voir, de les entendre.
Je suis à Santiago, la capitale. J'ai pris une auberge avec piscine, 30·c à l'ombre... Il y a beaucoup de monde dans cette auberge, trop? Je suis un peu perdu, beaucoup de passages. Je n'ai pas été avec autant de monde depuis longtemps. Heureusement il y a les francais. Je décide de faire le free-tour ou "tour 4 tips". Je joue les touristes. On est un groupe de 30, avec des chinois évidemment. Je monte el cerro San Cristobal. La vue sur la ville et les montagnes qui l'entourent est magnifique malgré la pollution. Le musée de la Mémoire et des Droits Humains m'en met un coup, entendre les dernières paroles du président Allende avant son suicide pendant le coup d'Etat de Pinochet en 1973 se révèle intense.
27h de bus et me voici à San Pedro de Atacama au milieu du désert au nord du Chili. Ce matin, je me suis baigné dans une source chaude au milieu de geysers par -10·c à 4300m d'altitude au milieu du désert... INSANE.